Le Plan d’Epargne Logement ou PEL est le mode de placement le plus utilisé avec le livret A. L’objectif du PEL est de produire des intérêts sur une épargne bloquée permettant à l’épargnant d’obtenir un prêt immobilier par la suite. Toutefois, le PEL possède des caractéristiques qui lui sont propres et que chaque futur épargnant devrait connaitre avant de se lancer dans ce mode de placement.
Des règles et rémunérations fixées à l’avance
L’ouverture d’un plan d’Epargne Logement doit être effectué avec une somme minimum de 225 euros et les cotisations versées par an s’élèvent au moins à 540 euros. Par contre, un épargnant ne doit ouvrir qu’un seul Plan d’Epargne Logement avec toutefois la possibilité d’en ouvrir pour les enfants mineurs. Comme il existe des générations de PEL, le taux de rémunération de ce produit d’épargne est variable chaque année. Les intérêts versés sur le PEL quand à eux sont exonérés d’impôts durant les 12 première années de son ouverture mais après ça, ils feront partis des revenus imposables.
Plus d’intérêt et une liquidité correcte
Grace à la prime de l’Etat, la rémunération perçue sur le PEL peut être augmentée avec une majoration pouvant monter jusqu’à 3% mais après souscription à un prêt immobilier d’une valeur de 5 000 à 92 000 euros. Par rapport aux autres plans d’Epargne, l’argent placé sur le PEL n’est pas bloqué et peut être retiré par l’épargnant quand il le souhaite ce qui entrainera la clôture automatique du PEL. Quand au droit de prêt et à la prime de l’Etat sur le PEL, l’épargnant aura droit à la moitié de ces droits entre la troisième et la quatrième année d’ouverture de l’épargne mais avant ces dates le prêt et la prime de l’Etat n’existent pas.
Donc, le Plan d’Epargne Logement est une épargne intéressante surtout si l’épargne reste bloquée pour 3 ans et ainsi la prime de l’Etat et le droit de prêt immobilier pourront être exécuté. Mais il est également possible de transférer les droits de prêt à une personne détenant elle aussi un PEL pour une durée de 3 ans minimums.