En France, plusieurs lois permettent de bénéficier d’une défiscalisation immobilière. Les plus connues sont les lois Censi Bouvard, Malraux et Pinel.
Chaque dispositif a ses atouts et permet de réduire l’impôt en toute légalité. Alors zoom sur les spécificités de chaque loi.
A qui s’adresse le dispositif Malraux ?
La loi Malraux a été instaurée en 1962 par le ministre des affaires culturelles, André Malraux. Elle a pour objectif de rénover et de faire perdurer les biens immobiliers anciens français. Ainsi, si vous investissez dans un projet Malraux, vous pourrez bénéficier d’une déduction d’impôt allant jusqu’à 30 % dans la limite de 100 000 euros.
Les secteurs assujettis à ce dispositif sont les zones sauvegardées, qu’on peut voir sur http://www.defiscalisationloimalraux.fr/. Outre cette condition, il faut aussi que l’investisseur loue son appartement nu pendant neuf ans au moins. Notez que depuis le début de l’année 2013, la réduction d’impôt appliquée n’entre plus dans la limite des niches fiscales.
Le dispositif censi-bouvard destiné aux résidences de services
La loi Censi-Bouvard concerne les investissements dans des logements de services loués en meublé : Ehpad, logements avec services pour étudiants, logements seniors…). Contrairement à la loi Malraux, la réduction est aux alentours de 11 % et est directement déduite du prix du bien durant neuf ans.
De même que le dispositif Malraux, le propriétaire a l’obligation de mettre en location l’appartement pendant cette période.
Qu’en est-il des biens immobiliers locatifs neufs ?
Pour les particuliers qui désirent placer leur argent dans l’immobilier locatif neuf, cette mesure leur permettra de profiter d’une déduction d’impôt allant de 12 à 21 % dans la limite de 300 000 euros.
Les loyers pratiqués sont par ailleurs plafonnés et les revenus du locataire doivent respecter un certain seuil. Plusieurs critères sont à prendre en compte lorsque l’on se lance dans un tel investissement : le mode de financement, la durée de location…